La fiertè d'un père

Le démon de la destruction Mousaï entra d'un pas conquérant dans La Griffe d'Or. Il poussa la porte d'un grand coup de pied puis pénétra dans l'auberge. Mousaï était de ces gens qui émanent un repsect et il faut l'avouer une très grande peur.C'était le genre de personne qui quand il disait "TAIS TOI" à une seule et unique personne , c'était en réalité toutes les personnes à dix kilomètres à la ronde qui se taisait.
Mousaï était alors rentré le sourire aux lèvres.Il sortît de sa poche une bourse de cuir. Il la jetta sur le comptoir.Le geste que fît Mousaï fût léger mais la bourse de cuir de par la violence de son atterissage manqua de fendre le comptoir en deux sous les yeux appeurés de l'aubergiste.Alors il s'éleva dans les airs une voix sombre caverneuse n'inspirant à l'interlocuteur aucune envie de mentir ou de donner une réponse non approprié...sous peine de se voir torturer très longuement.

"Sers moi deux repas du jour, Aubergiste! "

Lui dit il d'un ton ferme. L'aubergiste pû apercevoir entre les trous du casque de Mousaï de grands yeux autoritaires.Mousaï examina la salla puis s'avança vers une table dans le fond de l'auberge.Depuis qu'il était entré pas un seul mot ni un seul brauit n'avait été sorti.Le démon marcha d'un pas lourd, son pas résonnait dans toute la pièce.Ces chaussures étant en fer, ke bruit retentît successivement dans l'auberge puis aux alentours.Mousaï souleva sa trop grande cape puis s'assît sur le banc autour de la table.Il scruta la salle qui se remît peu à peu à reprendre vie.Les gesn reparlaient des enfants couraient partout.Cependant l'activité se fît beaucoup plus modéré qu'avant l'entrée de l'ancien roi.Mousaï resta les yeux fixés sur la porte. Il attendait une seule personne...Dante son fils....

Dans un coin de la pièce, seul à sa table et les pieds posés dessus, une capuche cachant son visage, une silhouette n'avait meme pas cillé lorsque Mousai avait fait son entrée, un peu surfaite, dans la taverne...
Pas un bruit n'emanait de cet homme au bottes de cuir et aux bras croisés sur son torse, il semblait assoupi, mais c'eut été alors dans une position assez inconfortable...
Alors que le démon faisait son spitch, et qu'apparemment tout le monde tremblait de peur devant lui, l'homme se contenta de pousser un soupir, et quand l'animation revint peu à peu dans l'auberge, il se permit meme un petit rire, voyant que Mousai, derrière son masque, fixait la porte...
Ainsi il attendait quelqu'un? Tres bien, Merenid attendrait aussi, il avait beau etre un simple humain, il avait l'ouie fine, et il fallait avouer que Mousai ne serait sans doute pas venu dans cette auberge pour une bonne raison, alors... il ne restait plus qu'a attendre....

Mousaï avait repérer Merenid dès son arrivée mais il ne jugea pas bon de le provoquer en duel dans un lieu pareil! Et puis pourquoi se rabaisser à son niveau d'intelligence si minime?Non Mousaï allait faire ce qu'il sait le mieux faire...Feindre un intêret si petit soit il pour ce jouet de Merenid.

En effet Mousaï aurait reconnu ce petit rire sournois perfide de Merenid au milieu d'un champs de bataille alors ici c'était un jeu d'enfant.Il ne bougea cependant pas la tête lorsqu'il le regarda. Seuls ces yeux avaient bougés.Il examina cette silhouette si détestable.Mousaï ne jugea pas bon de continuer à penser à toutes les merveilleuses tortures qu'ils allaient pouvoir lui infliger.Il se remît donc à scruter paisiblement la porte

La porte de la taverne s'ouvrit toute grande. Une masse de muscle encapuchonnée pénetra. Le jeune homme pénètra et s'assit près de Mousaï. Il vit que son père fixait un homme, à une autre table. Dante se retourna et vit Menerid, le Mercenaire qu'il avait recruté. Alors, il pensa tellement fort une phrase, et cette phrase retentit dans l'esprit de l'Homme

¤Menerid, rejoins ton Roi. Viens t'assoir près de moi!¤

Puis, Dante se retourna et regarda son père

Bien le bonjour à vous, Monseigneur

Si Dante, en plus de pouvoir imposer sa voix par l'esprit, pouvait ressentir les émotions des autres, il aurait été foudroyé sur place par l'éruption de haine qui bouillonait en Merenid...
Lui??!! Son Roi??!! Mais dans quel monde idyllique Dante vivait il? Ce pantin de Mousai était fou à lier s'il croyait qu'il dompterai Merenid un jour...
Le Prince mercenaire se leva sechement de sa table, renversant sa chaise au passage, et, sans porter regard à ces deux etres méprisables, prit la direction de la sortie...
Non mais! Apres des paroles telles que celles là, si le roi des elfes déchus croyait sérieusement que Merenid lui obéirait bien gentimment, c'était raté...
Mais si c'était l'inverse, qu'il voulait faire régir le mercenaire, alors là par contre il avait réussi... Merenid n'avait pas marché, il avait couru, mais la dignité, l'honneur, la fierté ou l'ego, appelez çà comme vous voulez, cela passait avant tout...
Et surtout, surtout bien avant les caprices de Dante...

Dante eut un regard noir. Le Prince des Mercenaires avait refusé de lui obéir. Mais, c'était bien pour cela qu'il les payait. Qu'a cela ne tienne. Il irait faire un petit tour à Dagora avec quelques uns de ses Elfes. Menerid s'était moqué du Roi du Paradis des Enfers. Son air dur passa sur son visage. Une impression de haine et de colère passa sur le jeune Roi. Enfin, il s'adressa à son père

Père, vous m'avez appelé?

Mousaï regarda son fils avec cette "tendresse " qu'on les pères qu'il ne pouvait malheureusement pas ressentir réellement. Il esquissa sous son casque ce qui sembla être un semblant de sourire.Son souffle rauque passait à travers les barreaux de son casque il se tourna lourdement vers Dante.

L'aubergiste apporta les deux plats. Mousaï voyant qu'un morceau de viande se battait dans un duel à l'issu inprononcable avec une pomme de terre décida malgré l'appel incessant de son estomac de ne pas consommer ce "festin de roi".

-Nous en parlerons un peu plus tard. Dis moi pourquoi t'est tu senti obliger d'inviter cet infâme Merenid à notre table?

Mousaï repris cet voix grave et autoritaire qu'il avait quand il parlait à Dante enfant, puis ces yeux le ramenèrent à la réalité.Mousaï avait devant ces yeux Dante le nouveau roi... Et il en était fièr! Mousaï ne pouvait rêver mieux que Dante pour son trône.C'est alors qu'il se posa une question assez existentiel... Et si Arianne avait choisi Dante et pas la fille? Que serait il advenu du royaume? Mousaï aurait donc laisser le trône à une fille....

Mousaï était la seul personne que Dante craignait. Devant lui, il avait toujours la tête baissée. Puis, d'une voix faible, presque craintive, le jeune Roi répondit à son père, cet homme pour lequel il épouvait tant de fierté, cet homme qui était pour Dante le Roi idéal.

Et bien, dans son regard, il y avait un grand maque de respect à votre égard. Et nul ne doit oser regarder le Seigneur de la Destruction sans éprouver la crainte de ce qui pourrait avenir de lui. Pere

S'empressa-t'il d'ajouter, montrant le grand respect qu'il lui vouait

Mousaï regarda son "fils" baissé la tête devantlui.le Seigneur de la Destrcution esquissa ce qui paraissait sous son casque un début de sourire.Il porat sa main sur l'épaule de Dante en signe de gentillesse ce qui pour une personne telle que Mousaï cela était rare voir inexistant.Mousaï réfléchit un temps à ce qu'il allait dire à son fils puis il lui vînt ceci.

-Je t'ai demandé de venir pour te dire plusieurs choses. Le première étant la suivante: J'ai mis des années à construire ce royaume de mes mains, de al mort de milliers voir de milllions de gens, de mes ennemis, des gens que je respectaient.JE t'ai cédé la place certes...Mais je te préviens mon petit si le royaume tombe ta tête tombe

Le seigneur marqua une légère pause pour que Dante ancre bien ce qu'il venait de dire. Mousaï n'était pas du genre à ne pas tenir ces paroles.Il craqua les jointures de ces doigts puis fixa une scène qui se passait dans l'auberge.Une enfant était en train de jeter de la nourriture à terre, son père lui répétait que c'était mal et qu'il n'était pas fière de lui.Mousaï crût bon de prendre cet exemple pour dévoiler ce pourquoi il avait convoquer son fils ici

-Tu vois cet enfant là bas? Eh bien imagine qu'a leur place ça soit nous moi je t'aurais planter un poignard dans la main. Mais je n'ai et je n'aurais jamais à le faire car moi je suis fière de toi...

Dante observa la scène d'un oeil amusé, et s'imaginait lui, enfant, faire ce que le jeune enfant avait fait. Bien sur, aucune chance que ca n'arrive, mais bon, la scène le fit légèrement trésaillir tout de même. Il reporta son attention sur son père, hochant légèrement la tête. Ce qu'il lui avait dit juste avant ne l'avait pas rassuré non plus. Mais la fin de la phrase fit sourire légèrement le jeune Roi

Merci père. Et je ferais tout mon possible pour que vous continuiez de l'être

Dante baissa la tête. Au fond de lui, il avait l'impression qu'un brasier le brûler. Comment dire à son père que les rènes du Royaume lui glissait des mains. Il réfléchit à ce qu'il devait faire pour garder les Hommes, les Elfes et les Ogres sous son pouvoir. Son père y avait réussi, lui. Pourquoi Dante ne serait pas capable. Il était puissant pourtant, lui aussi, et avait fait ses preuves en tant que Capitaine. Il savait diriger une bataille, il en avait même gagnée quelques unes. Il était surement l'un des Elfes le plus assassin. Il releva alors la tête, et dit à son père, d'un ton dur

Père, quels conseils avez vous à me prodiguer?

-Je n'ai pas de conseils à te prodiguer mon cher Dante, je t'ai laissé mon royaume à toi de prendre les dispositions qu'il se doit et cela autant que faire ce peut.

Dit Mousaï tout en tenant son fils par l'épaule. La réponse de Mousaï restait la plus évasive possible... Malgré son éternelle franchise, il pouvait se montrer d'un mystère déconcertant.

-fils si je t'ai choisi pour ma succession ne croit pas que c'est pour des liens de paternité

Trancha t-il d'un ton sévère

-Mais parce que je te croyais à la hauteur de diriger mon ancien royaume. Mais si cela n'est pas le cas je peut réfléchir à une autre personne pour prendre ta place. Tu prendrais tout de même la tête de l'armée

Mousaï qui de part l'habitude ressentait très peu de sentiments, il se laissa porter vers les flots entraînants de la déception. Il expira longuement à travers son heaume puis scruta le visage de son fils qui devait probablement réfléchir à ce qu'il venait de lui dire.

-Alors que décides tu?

Mousaï réfléchit au probable successeur de son fils, mais il ne trouva personne à sa hauteur.

Un successeur? Non, un remplacant? Jamais! Jamais Dante n'accepterais de laisser les rênes à un autre que Mousaï lui même. Jamais il ne souhaiterait, jamais il ne permettrait un autre Maitre que Mousaï lui même. Et si ce fut une autre personne qui aurait proposait ceci, sa tête serait probablement en train de rouler sur le sol. Mais en ce moment, c'était son père qui le lui proposait, et malgré les grands pouvoirs de Dante, celui ci n'oserait jamais s'opposer à son père. Il dit alors d'un ton assez gené

Non père, je ne souhaite pas abdiquer. Je veux garder le trône, si vous acceptez toujours, et que vous gardez confiance en moi. Ainsi, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour garder la grandeur, et la puissance de l'Empire que vous vous êtes attaché à créer.

Il salua son père et se leva. Dominant la pièce de sa taille, et som impressionnante carrure, il releva son capuchon sur sa tête. Puis, il dit, toujours avec son ton respectueux

Père, ce fut un plaisir, mais les affaires m'appellent. Je dois partir. J'espère vous revoir très vite

Il tourna les talons, après avoir profondément salué son père, et se dirigea vers la sortie...